Fénélon
Victor Hugo
Aimons toujours! aimons encore!
Quand l'amour s'en va, l'espoir fuit.
L'amour, c'est le cri de l'aurore,
L'amour, c'est l'hymne de la nuit.
Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l'astre dit aux nuages,
C'est le mot ineffable: Aimons!
L'amour fait songer, vivre et croire.
Il a, pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon, c'est le bonheur!
Aime! qu'on les loue ou les blâme,
Toujours les grands coeurs aimeront:
Joins cette jeunesse de l'âme
A la jeunesse de ton front!
Aime, afin de charmer tes heures!
Afin qu'on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux!
Aimons-nous toujours davantage!
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage;
Que notre âme croisse en amour!
Soyons le miroir et l'image!
Soyons la fleur et le parfum!
Les amants, qui, seuls sous l'ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu'un!
Les poëtes cherchent les belles.
La femme, ange aux chastes faveurs,
Aime à rafraîchir sous ses ailes
Ces grands fronts brûlants et rêveurs.
Venez à nous, beautés touchantes!
Viens à moi, toi, mon bien, ma loi!
Ange! viens à moi quand tu chantes,
Et, quand tu pleures, viens à moi!
Nous seuls comprenons vos extases;
Car notre esprit n'est point moqueur;
Car les poëtes sont les vases
Où les femmes versent leur coeur.
Moi qui ne cherche dans ce monde
Que la seule réalité,
Moi qui laisse fuir comme l'onde
Tout ce qui n'est que vanité,
Je préfère, aux biens dont s'enivre
L'orgueil du soldat ou du roi,
L'ombre que tu fais sur mon livre
Quand ton front se penche sur moi.
Toute ambition allumée
Dans notre esprit, brasier subtil,
Tombe en cendre ou vole en fumée,
Et l'on se dit: "qu'en reste-t-il?"
Tout plaisir, fleur à peine éclose
Dans notre avril sombre et terni,
S'effeuille et meurt, lys, myrte ou rose,
Et l'on se dit: "C'est donc fini!"
L'amour seul reste. O noble femme,
Si tu veux, dans ce vil séjour,
Garder ta foi, garder ton âme,
Garder ton Dieu, garde l'amour!
Conserve en ton coeur, sans rien craindre,
Dusses-tu pleurer et souffrir,
La flamme qui ne peut s'éteindre
Et la fleur qui ne peut mourir!
Jean Jaurès
Confucius
Alexander Lowen
Henri Laborit
Montaigne
Zhang Zai
C'est en s'accoutumant à se défaire de son moi
que la lumière se fera d'elle-même.
Bagavate gita
L'âme est indestructible, éternelle et sans mesure;
seules les corps matériels qu'elle emprunte
sont sujets à la destruction.
Fort de ce savoir, ô descendant de Bharata, engage le combat.
Ignorant celui qui croit que l'âme peut tuer ou être tuée;
le sage, lui, sait bien qu'elle ne tue ni ne meurt.
L'âme ne connaît ni la naissance ni la
Vivante, elle ne cessera jamais d'être.
Non née, immortelle, originelle, éternelle,
elle n'eut jamais de commencement, et jamais n'aura de fin.
Elle ne meurt pas avec le corps.
Comment, ô Pârtha, celui qui sait l'âme non née,
immuable, éternelle et indestructible, pourrait-il tuer ou faire tuer?
A l'instant de la mort, l'âme revêt un corps nouveau,
l'ancien de devenu inutile, de même qu'on se défait de vêtement usés
pour en revêtir de neufs.
Aucune arme ne peut prendre l'âme, ni le feu la brûler;
l'eau ne peut la mouiller, ni le vent la dessécher
L'âme est indivisible et insoluble;
le feu ne l'atteint pas, elle ne peut être desséchée.
Elle est immortelle et éternelle, omniprésent, inaltérable et fixe.
Il est dit de l'âme qu'elle est indivisible, inconcevable et immuable.
La sachant cela, tu ne devrais pas te lamenter sur le corps.
Et même si tu crois l'âme sans fin reprise par la naissance et la mort,
tu n'as nulle raison de t'affliger, ô Arjuna aux bras puissants.
Mère Teresa
IAN AYWON
Regarde le ciel et sache contempler
Les choses que les yeux ne peuvent percevoir
Les réalités de l'Eternité
Et tous ses messages porteurs d'Espoir.
Ainsi, il y a plus de choses dans les cieux
Que ce que les perceptions limitées
Font deviner aux hommes et à leurs yeux.
Le Vrai est dans l'invisibilité.
Regarde les cieux et sache observer
les Vérités que les Dieux ont cachées
Et les Puissances qui se sont occultés
Afin d'apparaître seulement aux purs
Et de se dissimuler des impurs.
Ramana Maharshi
L'aîné de tous
c’est le désir d’amour
que nul ne pourra dépasser
ni chez les dieux, ni chez les morts
ni chez les hommes.
Hommage à toi qui es l’aîné de tous,
le plus grand dans le monde.
(Atharva-Veda IX.2.19)
Martin Luther King
Bouddha
Les triades Bardiques
Il y a trois fondement de l' Unité:
La Perfection,
car il ne peut y avoir deux genres d' une universalité,
l' Infinité,
car il ne peut exister aucune limite à une "Entièreté",
l' Immuabilité,
car il ne peut y avoir qu' une seule perfection universalité
et entièreté de quelque nature que ce soit.
C' est pourquoi on ne peut concevoir Dieu
que dérivé d' une fondamentale Unité
Les trois pouvoir de l' Unité:
Être une à l' exclusion de tout autre,
l' Entièreté dans la pluralité,
la pluralité dans l' entièreté;
il ne peut y avoir aucune unité stable qui ne vienne de Dieu.
Tradition occidentale celtique
Rumi
Je suis l' atome, je suis le globe du soleil.
A l' atome je dis: demeure et au soleil: arrête-toi.
Je suis la lueur de l' aube et l' haleine du soir.
Je suis le murmure du bocage, la masse ondoyante de la mer.
Je suis l' étincelle de la pierre, l' oeil d' or du métal.
Je suis à la fois le nuage et la pluie, j' ai arrosé la prairie.